16 septembre 2007

Kestu m'causes ?

Ce weekend m'a permis de revoir un vieil ami et de partir dans une frénésie verbale non dissimulée faite d'évocations sur l'ovalie, le Portugal, le laserdisc en plein revival, le port peritel ou RGB pour améliorer l'image d'un HD ready, le "plug-in" (y'a que lui qui comprendra) et moultes autres diatribes certainement indigestes pur toute personne qui aurait osé nous écouter.

Un point de la discussion m'a cependant fait cogiter mes quelques neurones. Mon cher ami maçon, pardon portugais, m'évoque son immense désespoir face à une expression bien connue désormais des djeuns Français : "c'est pas faux !". Je ne te ferai pas l'insulte cher lecteur (oui je n'utilise pas le pluriel par peur de paraître prétentieux quant à la grosseur de mon lectorat) de t'expliquer l'origine de cette expression. Ce qui exaspère donc mon ami au plus haut point est l'accompagnement de cette citation par un petit rictus complice dont il ne comprend foutre rien, n'ayant jamais regardé le programme.

C'est vrai que la télévision nous a apporté ces 20 dernières années nombre d'expressions faisant partie désormais de notre quotidien :
- cela ne nous regarde pas
- le monsieur te demande
- qu'est-ce que vous appelez une souris exactement ? (mais ça c'était de l'impro, chapeau l'artiste !)
- à l'insu de mon plein gré...

Il y a quand même une expression devenue encore plus vicieuse, voire sournoise, celle de la "marmotte" !

Ainsi, quand quelqu'un, notamment sur le net, fait preuve d'une mauvaise foi flagrante, il n'est pas rare de lire dans les commentaires qui suivent "et la marmotte...". Alors évidemment cela paraît encore plus nébuleux quand on n'a pas connu la publicité en question, puisque la citation exhaustive est : Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d'alu. - Mais bien sûr !" Et la voilà la phrase que le commentateur souhaitait écrire sans l'écrire.

Bon, comme je n'ai pas de chute à ce billet je te laisse, cher lecteur (toujours cette modestie qui me caractérise), faire par toi-même le chemin intellectuel menant de l'interrogation à la conclusion.

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Tout d'abord, il faut 120 ou 130 artichauts classés du plus lisse au plus râpeux. Ensuite on fait un tour de troc, où on peut fourguer 17% de ses artichauts : pour cela, il faut racheter la banque. On double les points de son voisin moins la moitié de ses artichauts. On change de tour après une donne asymétrique. Quand le voisin de gauche rachète la banque à la moitié de sa valeur il doit donner 17% des artichauts qu'il a gagné pendant la dernière donne. Mais si on fait artichette, on colle le banquier a moins 6 et on peut tenter la rétournelle et faire les annonces : artichette, tichette de 2, tichette de 3, tichette de 21, michette, chiédec, mique, squaladabarane, résidé et rétournelle.

Dukyduke a dit…

Alors moi je dis, je comprends rien, je ne suis pas très jeu d'artichaut : je perds toujours!

Anonyme a dit…

sans trop me tromper on dirai une règle de jeu façon Perceval dans Kaamelott

Anonyme a dit…

Nan mais, je suis cité implicitement ! Et puis tous les portugais ne sont pas maçons ! On est plutôt plombiers & chauffagistes dans la famille !

Et toc !

Ce ne sont pas les bretons qui vont faire la loi ici, non mais ! :D

P.S: Anti-Kaamelot.

Dukyduke a dit…

C'est vrai que j'ai été excessif voire xénophobe. J'aurai pu aussi parler des lavandières ou des étripeurs de harengs. Toutes mes excuses aux Lusitaniens qui auraient pu se sentir visés.

Anonyme a dit…

Une lavandière bretonne, la mère Denis? :p

Quand aux étripeurs de harengs, tu es mal placé pour parler...

Après tout, quand la France s'est vu interdire l'accès au bancs de poissons de Terre Neuve, ils se sont vite recyclés dans le commerce d'esclaves... Bande de copieurs ! :D

Bon arrête on se croirait sur TF1 la, en plein télé rugby. Et dire que je tenais en haute estime le proprio de ce blog, non mais décidément ! lol