Lendemain de weekend

Garfield n'aime pas les lundis et je le comprends : celui-là m'est particulièrement fatigant. Passer 2 jours à déménager (cartons + ménage) ça vous crève un homme normalement constitué !

Et puis ce lundi, pour une raison qui m'échappe, a semblé savoir que j'avais passé un sale weekend et voulait que ça continue :

9 h : normalement j'avais droit à une grasse mat' somme toute bien méritée mais j'avais oublié (ma mémoire est parfois très sélective) que le peintre n'avait pas fini les portes de mon nouvel apart' et venait pour la deuxième couche. Ca commence...

14 h : je dois me rendre à un rdv pro pour parler avenir, travail. Mon interlocuteur n'a "que" 1 heure de retard et est constamment dérangé par des coups de fil et des affaires importantissimes.

18 h : je reprends le métro, tout ça pour me rendre compte qu'un déçu de la vie a décidé de se jeter sur la voie, bloquant tout le trafic. Il faudra un jour qu'on me dise pourquoi les désespérés passent sous les roues du métro en allant au boulot ou en y rentrant. Pourquoi pas à 15 h quand ça ne dérange personne !!??

Sur le chemin du retour, j'ai vu :

- un pauvre type sérieusemet éméché qui parlait à sa main et qui la menaçat de la virer de son appartement dès demain
- une grappe de voitures de police passant toutes sirènes hurlantes sur le boulevard au risque de percer mes pauvres tympans
- une femme avachie sur le trottoir, complètement dans les pommes (un malaise visiblement) entourée de policiers et de curieux qui, je pense, savent tout mais n'ont rien vu
- 30 immigrés de l'Est me proposant presque en même temps sur un parcours de 20m des "Malboro pa chir"

Et dire que les autres jours je manque tout ça en prenant bêtement le métro. C'est rageant quand même...